Grande figure du Montparnasse des années folles, Léonard Tsuguharu Foujita (1886-1968) connu un destin unique. Naturalisé français et imprégné de ses racines japonaises, le peintre a traversé l’art moderne et connu une ascension fulgurante. Des représentations de femmes, de jeunes filles, des chats, aux natures mortes en passant par les autoportraits, ces thèmes récurrents sont le témoignage d’une production artistique prolifique.
Léonard Tsuguharu FOUJITA
Chat au grelot, 1930
Héliogravure reprise à la pointe sèche originale
Signée dans la planche
Sur papier Japon ancien 32 x 25 cm à vue
Présentée sous passepartout
Cette oeuvre figure au catalogue raisonné établi par Sylvie Buisson sous la référence #30-127
Il choisit le prénom de Léonard en l'honneur du Bienheureux Léonard Kimura, l'un des martyrs du Japon. Le prénom évoque aussi l'amour qu'il voue à l'art de Léonard de Vinci et aux grands maitres de la peinture occidentale. A la fin de sa vie, l’artiste se retire dans l’Essonne pour y travailler à l’écart des tumultes de la ville et achète une maison qui deviendra son atelier.
Crédit photographie : Jean Agélou (1878–1921)