Le choix de l’art en toute confiance
Art moderne, art contemporain, art asiatique, art orientaliste, archéologie…

Plus de 20 000 œuvres originales et référencées, toutes proposées par des vendeurs certifiés. La plupart de nos expéditions se font en 48h et peuvent prendre jusqu'à 10 jours ouvrés.

Willy Ronis, un photographe humaniste

Willy Ronis - Rue Rambuteau, 1946

Willy Ronis (1910-2009) est l'un des derniers représentants du courant humaniste au côté de Robert Doisneau ou Sabine Weiss. Il a signé quelques-uns des clichés les plus célèbres du XXe siècle et construit sa renommée sur ses photos de Paris, du monde ouvrier et des mouvements sociaux. Cette semaine, nous célébrons le photographe pour qui l'humain était au centre des images et de la société.


La photographie humaniste

L'œuvre de Willy Ronis se caractérise avant tout par sa dimension humaniste. Il définit lui-même ce courant comme « le regard du photographe qui aime l'être humain ». Ce dernier porte effectivement un regard attendrissant sur le monde qu'il l'entoure et ses clichés traduisent un amour profond pour les gens. A l'image de l'œuvre Rue Rambuteau immortalisant deux femmes en train de préparer à manger à l'entrée d'un troquet. Le photographe capture un moment, une rencontre et nous donne à voir sa vision de l'autre et de son quotidien. La photographie a été prise an après la Libération. A ce moment, la presse a besoin d'images. Le photographe se rend alors à Paris afin de capturer les images des quartiers, le Paris populaire « Ce qui m'intéresse, c'est la vie des quartiers, des petites gens… ».

 

Dénoncer la réalité

Cet amour des autres le conduit naturellement à photographier toutes les classes de la société et particulièrement les ouvriers dans les usines ou les mines. Il défend ardemment le milieu prolétaire et couvre de nombreuses grèves et manifestations. Le Mineur silicosé est un portrait équivoque et criant de vérité. Le talent de Ronis est de nous faire ressentir de la tendresse face à la vision de ce mineur malade derrière la petite fenêtre. En 1948, il photographie la grève des mineurs à Saint-Etienne. « Le photographe peut dénoncer des choses. Mais il ne doit pas avoir la prétention de changer les choses » dira-t-il quelques années plus tard.

 

Une renommée internationale

Les photos de Willy Ronis auront une portée outre-Atlantique puisqu'il devient un des premiers photographes à travailler pour le magazine Life. En 2002, il arrête la photographie ne pouvant plus utiliser son appareil à cause de l'arthrite. Il lègue son œuvre photographique (90 000 photos) à la France par le biais de deux legs (1983 et 1989) et quelques clichés à son petit-fils Stéphane Kovalsky. Les images du photographe sont donc assez rares sur le marché. Depuis sa disparation, plusieurs expositions lui ont été consacrées en France et ses clichés figurent dans les collections des plus grands musées.

Voir plus d'œuvres de Willy Ronis