En Espagne, un collectionneur a confié sa toile du peintre Bartolomé Esteban Murillo à un restaurateur de meubles. L’œuvre représentant L’immaculée Conception devait seulement être nettoyée afin de retrouver son éclat et ses couleurs d’origine.
Le restaurateur a commencé son travail mais il s’est rapidement aperçu qu’il n’était pas de taille face à la restauration d’un tel chef-d’œuvre. Lorsqu'il s'est rendu compte de la catastrophe, le malheureux a demandé de l’aide à un restaurateur plus expérimenté. Cependant, le mal était déjà fait et il fut impossible pour le second professionnel de retravailler sur l’œuvre tant les dommages étaient conséquents.
La photo ci-dessus présente l'oeuvre avant restauration avec les deux restaurations
Les experts estiment que les dégâts sont irréversibles. Interrogée par le Guardian, María Borja, l’une des vice-présidentes de l’Association des conservateurs et restaurateurs espagnols (Acre) signale que ces incidents sont plus communs qu’on ne le croit mais que très peu signalés. On les découvre grâce à la presse ainsi qu’aux réseaux sociaux. Elle ajoute qu’en Espagne, la restauration n’est soumise à aucune loi. Quiconque, sans réelle formation, peut prétendre à cette activité.