Vasarely au centre Pompidou – Le partage des formes
Le centre Georges Pompidou rend hommage à l’artiste abstrait Vasarely du 6 février au 6 mai 2019.
L’exposition propose un parcours à la fois chronologique et thématique, clair et fluide pour le spectateur. Bien que le style qu’adopte Vasarely n’ai que très peu changé au cours de sa vie, différentes ambiances animent chacune des salles.
De nombreuses œuvres nous sont décrites et analysées, ce qui semble primordiale pour une exposition comme celle-ci, d’art abstrait et prolifique.
Le spectateur en apprend facilement sur la vie de cet artiste mythique dans les années 60, 70 et 80, qui s’inscrit parfaitement dans la culture populaire de son époque. Mais nous faisons surtout face à de multiples créations, qu’elles soient picturales, sculpturales, architecturales, ou publicitaires. Certaines études de Vasarely nous sont également partagées, tel son alphabet pictural, qui amène au questionnement et à la fascination.
300 œuvres au total, ont été regroupées, pour tenter de comprendre cet artiste à l’esprit stellaire, poétique et mathématique.
6 février 2019 - 6 mai 2019
de 11h à 21h
Galerie 2 - Centre Pompidou, Paris
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Vasarely (1906-1997) est un peintre, plasticien et graphiste français d'origine hongroise reconnu comme le père l'art optique, ou "op-art". Il commence par étudier la médecine, ce qu’il abandonne après deux ans, malgré son esprit logique. Il se réoriente vers le graphisme et étudie le mouvement Bauhaus. Il s’installe à Paris et travaille dans des agences de publicité en tant que graphiste, où son style géométrique, souvent abstrait est déjà très présent. Dans son art, il aime travailler les couleurs autant que les formes, les matériaux, ou même les tailles. C’est avec son fils qu’il dessine et crée le logo de Renault, que l’on connait encore aujourd’hui. Mais Vasarely travaille également dans l’architecture, comme lorsqu’il réalise en 1972 la façade des studios RTL à Paris (classée au monuments historiques), malheureusement démontée en 2017, puis donnée à laa Fondation Vasarely à Aix-en-Provence.
L’artiste meurt finalement à presque 91 ans, d’un cancer de la prostate.
